Conclusion .
 
Maintenant que le niveau des poitrines blanches a atteint, en qualité et même, par rapport à certaines autres mutations, en quantité, celui des autres mandarins , il nous reste à maintenir le cap , à encourager d’autres éleveurs à se consacrer à ces oiseaux .
Pour les avoir toutes élevées et présentées lors de différents concours , je voudrais pour terminer rappeler qu’il y a d’autres combinaisons avec la poitrine blanche : les dos pâles PB et les anciens « flancs roux » regroupés à présent en pastels PB , joues PB , isabelles PB et masqués PB mais qui sont bien rares . Certes , ce ne sont pas des oiseaux de contrastes comme les PB gris et brun ( seules autorisées à concourir aux championnats mondiaux) , mais leurs couleurs sont souvent très douces et , pour ceux qui aiment la génétique , le travail est intéressant puisque l’on combine une mutation récessive libre à des mutations , soit liée au sexe ( dos pâle et masqué ) , soit dominante ( pastel ) , soit récessive libre aussi (isabelle) .
En 2012 , j’avais additionné par classes le nombre de mandarins présentés dans les 5 championnats nationaux en France (GTE , FFO , CDE , CTM , UOF) . Dans plus de 30% des classes , aucun mandarin n’avait été présenté ; mais par contre 54% des présents l’étaient dans uniquement 6 classes : gris , brun , dos pâle gris , masqué gris , blanc et …(surprise !) gris poitrine blanche . Cette année-là , avec 97 exemplaires cette dernière mutation arrivait , en nombre , en seconde position derrière les gris (121) .
Il est possible que depuis les chiffres aient pu diminuer mais cela m’avait fait plaisir car à mes débuts dans les années 85-90 je devais être parmi les rares éleveurs à persévérer dans l’élevage de ces oiseaux !