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Championnat national d'Estrildidés, une passion
 
Beaurepaire - Publié le 09/09/2016 à 02:32
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Guy Catalano de Marseille, Serge Trinel de Blois et le commissaire en charge du concours, Christian Delfosse de La Roche-sur-Yon réceptionnent les oiseaux et les transfèrent dans les cages de concours.
 

La 14e édition du concours national des éleveurs d'Estrildidés a débuté jeudi dans la salle de sport. Une centaine d'éleveurs d'oiseaux sont présents jusqu'à dimanche.

Les éleveurs venus de toute la France, présentent jusqu'à dimanche, environ 1 200 oiseaux de petite taille aux couleurs chatoyantes, appelés plus communément « passereaux ».

Un éleveur sélectionneur

Aurélien Gauvrit, 26 ans, a découvert cette passion, il y a dix ans. Il élève aujourd'hui à Saligy, douze couples de mandarins et 20 couples de perruches ondulées. « Chaque couple me donne, en moyenne, trois à quatre portées par an, avec à chaque fois, quatre à six oeufs », précise Aurélien. Il convient de veiller chaque jour à ce qu'ils aient à disposition à manger et à boire. Il s'agit d'un mélange de graines exotiques que chaque oiseau consomme à hauteur de 15 à 25 grammes par jour en fonction de son âge.

La saison de reproduction démarre fin février-début mars et s'achève fin août quand les nids sont retirés pour mettre au repos les couples de reproducteurs. Les plus beaux spécimens sont alors sélectionnés et mis en cage séparée, pour les préparer aux concours qui ont lieu généralement en septembre, en vue du championnat du monde.

« La sélection est un art qui relève de la bonne connaissance des règles de base de la génétique. Personnellement, pour mes mandarins, je recherche toujours à revenir au type sauvage, de manière à conserver les gênes originaux (couleur grise). Pour cela, je conduis une lignée pure grise, que j'accouple avec une femelle brune », explique Aurélien.

Une sécurité sanitaire renforcée

Lors des championnats, les oiseaux vont être comparés à un standard de l'espèce. Les oiseaux qui se rapprocheront le plus du standard, seront désignés champion. Pour être impartiaux, les juges utilisent une fiche de pointage qui aujourd'hui est transférée sur une tablette électronique, pour une première en France.

Aurélien semble très motivé, mais plus que le concours en lui-même, il a surtout envie « de se retrouver entre amis pour échanger sur leur technique d'élevage entre passionnés ».

En raison de l'épidémie de grippe aviaire, tout éleveur doit présenter une attestation de provenance, délivrée par les services vétérinaires de son département. L'exposition fait l'objet d'une visite sanitaire d'un vétérinaire, chargé de vérifier le respect des consignes sanitaires. Tous les oiseaux sont originaires d'un pur élevage, identifié auprès d'une fédération reconnue. Aucun ne provient d'un prélèvement dans la nature.

Le commissaire du concours, Christian Delfosse, éleveur yonnais, rappelle que l'exposition recevra des classes d'enfants en après-midi et qu'elle sera ouverte au public le samedi et le dimanche jusqu'à 15 h.

Samedi 10 septembre, ouverture au public de la salle des sports, de 9 h à 18 h et dimanche 11, de 9 h à 15 h ; entrée 2 € pour les adultes. Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Contact : Christian Delfosse, tél. 06 27 65 91 41.