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Une grande exposition d'oiseaux exotiques
 
Publié le 10/09/2017 à 01:29
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Sylvain Cicero, éleveur et juge, en présence d'Alain Gleizes (Montpellier) et de Béatrice et Jean-Luc Navarro, éleveurs de la région parisienne, devant les cages d'exposition de l'espèce Diamant de Gould.
 

Beaurepaire. La salle de sport accueille le 15e concours national des éleveurs d'Estrildidés. L'expo de ces petits oiseaux exotiques, plus communément appelés passereaux, s'ouvre au public.

Le 15econcours national des éleveurs d'Estrildidés se déroule pour la deuxième année consécutive à Beaurepaire.

Organisé par le Club et groupement technique des estrildidés, il regroupe une centaine d'éleveurs, venus de toute la France. 1 200 oiseaux de petite taille aux couleurs chatoyantes seront à admirer. Cette grande famille d'estrildidés regroupe plus de 134 espèces réparties en 32 genres. On retrouve les mandarins, moineaux du Japon, paddas, diamants de Gould...

Le jugement des oiseaux s'est révélé, cette année encore, d'un très haut niveau. Les champions de l'année dernière ont obtenu les premiers prix lors du concours mondial, qui s'est déroulé en Espagne, en janvier 2017. « On compte parmi les concurrents l'élite des éleveurs », tient à préciser Christian Delfosse, en charge de l'organisation.

Jean-Luc Navarro vient de la région parisienne et se passionne depuis plus de trente années pour ces oiseaux. Il en élève plus de 250 et concourt depuis quinze ans. « Ce concours national est ma manifestation préférée pour deux raisons : l'ambiance entre éleveurs y est très conviviale, voire fraternelle et la présentation est d'un très haut niveau. »

Aurélien, originaire d'Aubigny, concourt, lui, pour la deuxième année : « La sélection est un art qui relève de la bonne connaissance des règles de base de la génétique. Personnellement, pour mes mandarins, je cherche toujours à revenir au type sauvage, de manière à conserver les gènes originaux (couleur grise). »

Deux visiteurs ont parcouru plus de 200 km pour découvrir ce salon national. « Nous aimons l'ambiance et prenons plaisir à nous retrouver entre passionnés, d'autant que les éleveurs présents sont d'un haut niveau technique. Il y a toujours des idées d'élevage ou de sélection à reprendre au travers des échanges ».

Magali habite Beaurepaire et est venue visiter l'exposition, en compagnie de sa fille, Agathe, férue de nature. « J'aime beaucoup les poissons et les oiseaux, en particulier les moineaux du japon pour leurs couleurs. »

Les visiteurs seront invités à venir admirer les oiseaux et en particulier un des joyaux de l'Australie, aux couleurs splendides, le diamant de Gould, qui est actuellement menacé dans son pays. Ils peuvent en acquérir lors de la vente qui se déroulera en fin de journée.

Aujourd'hui, de 9 h à 15 h, à la salle de sport, rue de la Gallisonnière. Entrée 2 € pour les adultes, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Pour tout renseignement, contacter Christian Delfosse, tél. 06 27 65 91 41.

 
Samedi 9 septembre 2017
            BEAUREPAIRE (85) rue de la Galissonnière

ORDRE DU JOUR REUNION TECHNIQUE C.N.J.F. section EXOTIQUES

 ORDRE DU JOUR     9h/12h     14h/18h :

9h/11h   Jugements sur tablettes ; quelles sont vos impressions, y a-t-il des modifications à apporter.                         
                Avec la participation de Jean Pierre HENNEBIQUE

11h/12h   Couleur de tête du Gould Lutino.                 A. GIOCANTI

14h/16h   Appellation des mutations. En partant du type sauvage jusqu’au blanc.
       Ex : Gris, pastel…………

16h/17h   Définition des mutations du Ruficauda. (Oiseaux dans la salle avec l’éleveur si possible).

17h     Mandarin pastel classique et ses combinaisons. (Frédéric BIVERT).

                                                                                                              Pierre LOPEZ Responsable de section

                                                                                                              P/O Alain GIOCANTI

 

 


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Le palmarès Beaurepaire 2017

Sponsor du GTE
 bannire sud 800
ALIMENTATION ET MATERIEL POUR OISEAUX

Présence d'un stand AMIFAUNE au Championnat GTE
 
Pub EURL AMIFAUNE
 
La brioche dore 
 
couverture livre
NOUVEAU
Dans ce livre, du "15ème National Estrildidés" qui s'est tenu à Beaurepaire (85) en septembre 2017, vous découvrirez les photos des oiseaux les plus remarquables de ce championnat.
 
Soyez les premiers à commander : tirage limité.
 
Bon de commande : ici
Le 14ème National des Estrildidés a eu lieu à Beaurepaire en Vendée du 7 au 11 septembre 2016.
Sylvain Chartier, photographe du C.G.T.E, a immortalisé sur ses cartes mémoires, les oiseaux les plus remarquables de ce championnat.
 
Certains d'entre vous ce sont interrogés, sur le forum, du sort réservé à toutes ces photos.
 
 forum
 
C'est suite à cette discussion que l'idée m'est venue de réaliser le livre que je vous présente ci-dessous.
 
Chaque photo est accompagnée du nom de l'éleveur et de la dénomination de l'oiseau.
 

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Extrait du livre : "14ème National des Estrildidés"

BEAUREPAIRE 2017
 
du 06 au 10 septembre
 
National Estrildidés
 
Grande Exposition Bourse
 
Organisé par le C.G.T.E

 

Préambule :  
Nous sommes très heureux de vous inviter à la 15ème édition du concours du C.G.T.E qui aura lieu du 6 au 10 septembre 2017, à Beaurepaire (85).
ATTENTION : les classes, jointes au présent document, sont celles d'OrnithoNet.
Les juges ayant officié le vendredi se tiendront à la disposition des éleveurs tout le weekend dans la salle d’exposition.
Il se tiendra simultanément :
- Le samedi : une Journée Technique ; voir le programme ci-joint
- une bourse d’oiseaux millésimés 2016 - 2017.
- l’assemblée générale du C.G.T.E, le dimanche matin à 10h 00.
Afin de continuer de garantir la participation de véritables passionnés, la présence au concours reste assujettie à cooptation. Aucun engagement « sauvage » ne sera accepté. La voie du parrainage reste donc privilégiée. Certains de vos collègues seront peut-être intéressés. Faites-les nous connaître ou qu’ils nous contactent en se recommandant de vous et nous leurs ferons parvenir avec plaisir les documents nécessaires.
En cas de nécessité, rapprochez-vous de vos correspondants régionaux (organigramme joint) ou celui le plus proche qui pourra convoyer vos oiseaux.

 

 

 

 

Les paddas à Beaurepaire :
 
 
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Les écoliers de Beaurepaire au National Estrildidés

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 Photo CGTE : Sylvain CHARTIER

Vendredi 9 septembre 2016 à Beaurepaire (Vendée) , plus de 1000 oiseaux (sans compter la bourse) sont en jugement lors du championnat du Club et Groupement Technique Estrildidés (CGTE) .
Dans l’après-midi , des visiteurs sont annoncés : 3 classes de primaire de la localité .
De par mon ancien métier d’enseignant en collège , je suis chargé conjointement avec Alain Gleizes , éleveur confirmé et conférencier , de les accueillir et de les guider .
Avant même que la maîtresse ait pu répartir la classe en 2 groupes , tous les yeux étaient tournés vers un oiseau volant librement dans le gymnase : il s’était échappé lors de l’enlogement et avant même que nous ne commencions la visite , les questions fusaient : « Comment vous allez faire pour le rattraper » ? Il fallut déjà leur expliquer qu’il finirait par avoir faim et qu’il redescendrait près des cages où on réussirait bien par le récupérer .
Les groupes constitués , la visite put commencer . Les consignes avaient été données : on ne court pas , on ne fait pas de geste brusque et on ne glisse pas les doigts entre les barreaux . Mais ce n’est pas une mince affaire que de canaliser de tous petits maternelles (ou CP pour les plus grands) . Si certains restent sagement par 2 , main dans la main , certains autres ont tendance à se disperser .
Dans un premier temps , nous les avons laissés admirer les oiseaux situés dans les cages du bas , juste à portée de leurs yeux : entre les goulds , les mandarins , les australiens ou les africains , la variété des couleurs , des tailles et des formes ne risquait de manquer .
Par la suite , les enseignantes ayant souhaité que les enfants reviennent en classe en ayant retenu quelque chose , je choisis les mandarins pour leur expliquer la différence entre un mâle et une femelle .
Devant les goulds , ils avaient à se souvenir des 3 couleurs de tête et des 2 couleurs de poitrine ; je leur ai aussi demandé combien de couleurs avait un mâle gould tête orange classique et beaucoup ont bien trouvé les 6 .
Certains enfants plus curieux demandaient parfois : « Comment s’appelle celui-là ? » et bien sûr je leur répondais mais en sachant qu’ils ne s’en souviendraient pas sauf peut être du « cou coupé » mâle .
A la fin de la visite , regroupés sur les gradins , j’ai pu m’adresser à tout le groupe et leur rappeler que tous les oiseaux qu’ils venaient d’admirer étaient tous nés en France chez des éleveurs et donc qu’aucun n’avait été prélevé dans la nature , que la petite bague qu’ils portaient à leur patte leur avait été mise quand ils avaient 8 jours et que c’était comme leur carte d’identité .
Suivirent des questions sur ce qu’ils mangeaient , sur le nombre d’œufs pondus , le temps de couvaison .
Mais avec de si jeunes enfants , il était difficile d’aller bien plus loin . L’essentiel était qu’ils gardent en mémoire la diversité des couleurs .
Leur spontanéité fait toujours plaisir à voir ou à entendre : devant un Nouméa panaché , vert tout tacheté de jaune , l’un d’entre eux dit à son voisin ; « Regarde celui-là , on dirait qu’il a eu la varicelle ! »
 
René Druais , juge CNJF-OMJ .

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